- Songwriters: Charles Baudelaire (lyrics), Serge Gainsbourg (music)
- Publishers:
This song was inspired by the poem "Le serpent qui danse" by French poet Charles Baudelaire (1821-1867), included in the famous collection Les fleurs du mal (1857).
Versions
1962 Serge Gainsbourg
Production:
Recording:
Musicians: Serge Gainsbourg (vocals), Alain Goraguer and his orchestra
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1962 Serge Gainsbourg |
10" No. 4 |
FR: Ohilips 76553
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Lyrics
- "Le serpent qui danse" by Charles Baudelaire
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- Que j'aime voir, chère indolente,
- De ton corps si beau,
- Comme une étoffe vacillante,
- Miroiter la peau!
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- Sur ta chevelure profonde
- Aux âcres parfums,
- Mer odorante et vagabonde
- Aux flots bleus et bruns,
-
- Comme un navire qui s'éveille
- Au vent du matin,
- Mon âme rêveuse appareille
- Pour un ciel lointain.
-
- Tes yeux, où rien ne se révèle
- De doux ni d'amer,
- Sont deux bijoux froids où se mêle
- L'or avec le fer.
-
- À te voir marcher en cadence,
- Belle d'abandon,
- On dirait un serpent qui danse
- Au bout d'un bâton.
-
- Sous le fardeau de ta paresse
- Ta tête d'enfant
- Se balance avec la mollesse
- D'un jeune éléphant,
-
- Et ton corps se penche et s'allonge
- Comme un fin vaisseau
- Qui roule bord sur bord et plonge
- Ses vergues dans l'eau.
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- Comme un flot grossi par la fonte
- Des glaciers grondants,
- Quand l'eau de ta bouche remonte
- Au bord de tes dents,
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- Je crois boire un vin de Bohême,
- Amer et vainqueur,
- Un ciel liquide qui parsème
- D'étoiles mon coeur!
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- Serge Gainsbourg
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- Que j'aime voir
- Chère indolente
- De ton corps si beau
- Comme une étoffe vacillante
- Miroiter la peau
-
- Sur ta chevelure profonde
- Aux âcres parfums
- Mer odorante et vagabonde
- Aux flots bleus et bruns
- Comme un navire qui s'éveille
- Au vent du matin
- Mon ame rêveuse appareille
- Pour un ciel lointain
-
- Tes yeux, où rien ne se révèle
- De doux ni d'amer
- Sont deux bijoux froids
- Où se mêlent l'or avec le fer
- A te voir marcher en cadence
- Belle d'abandon
- On dirait un serpent
- Qui danse qu bout d'un bâton
-
- Sous le fardeau de ta paresse
- Ta tête d'enfant se balance
- Avec la mollesse
- D'un jeune éléphant
- Et ton corps se penche
- Et s'allonge comme un fin vaisseau
- Qui roule bord sur bord
- Et plonge ses vergues dans l'eau
-
- Comme un flot grossi par la fonte
- Des glaciers grondants
- Quand l'eau de ta bouche
- Remonte au bord de tes dents
- Je crois boire un vin de Bohême
- Amer et vainqueur
- Un ciel liquide qui parsème
- D'étoiles, mon coeur
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